Un grand voyage vers la nuit
- premierevuecinema
- 30 janv. 2019
- 1 min de lecture
GAN B.
⭐️⭐️⭐️⭐️☆

Comme une œuvre d’art. Esthétisme majestueux, érotique et sensuel. La pluie, les lumières et les couleurs, dans le noir, une scène d’amour dans la voiture au lavomatic, une descente en tyrolienne vers la ville, enchainement de photo platoniques dans une mise en scène parfaite.
Mais sinon, pas compris, où est le reste? On perd l’envie.
Quand s’ouvre la deuxième partie du film. Comme un rêve, Alice aux Pays des Merveilles. Un plan séquence d’une heure, incroyable. Mais trop tard. Juste du style. Rappelant parfois certains Wong Kar-Wai mais sans le cinglant de Chungking Express.
Alors comme un conte, Un grand voyage vers la nuit est trop beau pour être vrai, même critique pour Cold War dans un autre style. Une grande supercherie derrière ce mirage de sublime. La déception n’en est que plus grande.
Bi Gan sait-il ? « Je me suis endormi au cinéma, à mon réveil la salle était vide » nous dit-il, mais alors demandons lui pourquoi ?
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