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  • premierevuecinema
  • 30 janv. 2019
  • 1 min de lecture

TILLMAN G.

⭐️⭐️⭐️☆☆

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America first, sans concession. Avec sa morale, sa fierté, ses fantômes. D’abord, un film de teen-ager. Grand moment de solitude, tu ne comprends pas les anecdotes. Pause. Shoot. Le ton est donné. Deux heures de boule au ventre, d’impuissance, de colère.


Moins de style qu’avec Spike Lee dans Do the Right Thing, moins de talent qu’avec Kathryn Bigelow dans Detroit, mais fait le job.


Fraîcheur bienvenue d’Amandla Stenberg, mature, subtile. Lourdeur de la famille afro-américaine, trop facile, limite mélo, limite gluant, pas réglo.



Quelques pulsions de jeunesse on dira, espérons assouvies. Ne lui en coûte pas sa qualité narrative et sa bonne intention.

 
 
 
  • premierevuecinema
  • 30 janv. 2019
  • 1 min de lecture

GAN B.

⭐️⭐️⭐️⭐️☆

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Comme une œuvre d’art. Esthétisme majestueux, érotique et sensuel. La pluie, les lumières et les couleurs, dans le noir, une scène d’amour dans la voiture au lavomatic, une descente en tyrolienne vers la ville, enchainement de photo platoniques dans une mise en scène parfaite.


Mais sinon, pas compris, où est le reste? On perd l’envie.


Quand s’ouvre la deuxième partie du film. Comme un rêve, Alice aux Pays des Merveilles. Un plan séquence d’une heure, incroyable. Mais trop tard. Juste du style. Rappelant parfois certains Wong Kar-Wai mais sans le cinglant de Chungking Express.


Alors comme un conte, Un grand voyage vers la nuit est trop beau pour être vrai, même critique pour Cold War dans un autre style. Une grande supercherie derrière ce mirage de sublime. La déception n’en est que plus grande.


Bi Gan sait-il ? « Je me suis endormi au cinéma, à mon réveil la salle était vide » nous dit-il, mais alors demandons lui pourquoi ?

 
 
 
  • premierevuecinema
  • 27 janv. 2019
  • 1 min de lecture

FARRELLY P.

⭐️⭐️⭐️⭐️☆

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Une belle surprise que ce brillant feel good movie réalisé par Peter Farrelly dont on ne connaissait pas cette habileté à manier les genres.


Un humour juste, sincère et fraternel à l'image du grand Viggo Mortensen qui excelle dans ce personnage sorti d'un mauvais Scorsese rustre, grossier et attachant sans paraître faux. La maladresse des lettres qu'il écrit à sa femme, comme un enfant de 4 ans, humour qui pourrait paraître gras sur le papier prend sans effort le spectateur au jeu et fonctionne très bien.


Peter Farrelly a réussi un bel exercice de style en traitant du thème de la ségrégation à peu près à l'opposé du majesteux Detroit de Kathryn Bigelow sans tomber ni dans le mélo ni dans la caricature comme l'échec de Kings de Deniz Gamze Ergüven. Il persiste évidemment quelques lourdeurs sur la relation noir blanc et la position du rital à la Mafia Salad de Brian de Palma et de l'érudit pianiste noir, dont rappelons le, l'histoire est basée sur des faits réels, mais qui ne gâche presque rien au film plein de bonnes intentions.


Abandonné de son frère pour de tristes raisons, cette expérience n'en est pas moins réjouissante quand à la tournure de sa filmographie qui est comme sortie d'un coup de l'adolescence, sans far et sans regret.

 
 
 
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